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Les armes 

Les armes à feu... 

 

...à platine à silex étaient chargées par la bouche : d'abord la poudre, ensuite la balle, souvent enveloppée dans un bout de tissu ou de cuir appelé bourre, pour assurer l’étanchéité entre le canon et la balle. L’ensemble est poussée à l'aide d'une tige que l'on fixe sous le canon. Un peu de poudre fine (pulvérin ou pulvin) était disposée dans un bassinet, auquel aboutissait un canal foré dans le canon et communiquant avec la chambre de combustion. Le bassinet était protégé par un couvercle, la batterie.

Au moment du tir, le chien, muni de son silex, frappait la batterie en produisant une gerbe d'étincelles. Sous le choc, la batterie s'ouvrait et le pulvérin s'embrasait, communiquant le feu à la chambre de combustion.

Ce principe de fonctionnement comportait de nombreux inconvénients : le risque constant que la poudre d'amorce ne s'humidifie, la fragilité de la pierre à silex, le jaillissement de gaz brûlants...

 

 

Les armes blanches

Le sabre est une arme blanche d’estoc et de taille, dont on utilise la pointe et le tranchant. Généralement courbe, il ne possède qu'un seul tranchant (ce qui le distingue de l'épée), il peut être utilisé à une ou deux mains en fonction du type de sabre. Une épée possède un double tranchant ; à ce titre, elle permet une plus grande liberté que le sabre, mais l'affinement des tranchants fragilise la lame. N'ayant qu'un seul tranchant, le sabre possède une plus grande solidité (le dos de la lame est large) pour une masse plus faible, ce qui en fait l'arme idéale pour la cavalerie.

La dissymétrie fonctionnelle permet une dissymétrie de la forme, alors que l'épée se doit d'être symétrique. La dissymétrie de la forme permet même de plus facilement repérer le tranchant du dos. Les sabres sont de fait fréquemment courbes, ce qui facilite le dégainage. Il existe toutefois des modèles à lame droite ; généralement plus longs, ils sont destinés à la cavalerie lourde afin d'élargir le périmètre d'attaque.

Contrairement à l'épée, on peut poser la main sur le dos de la lame, ce qui permet d'exercer une pression supplémentaire dans certains cas (blocage de la lame de l'adversaire par exemple), mais fournit également une possibilité de désarmement (saisie judicieuse du dos de la lame).

 

 

 

 

 

 

De haut en bas : Pistolets silex et percussion

Pistolet à rouet. Le chat à neuf têtes

Fusils et pistolets .

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